L’accident
Le 23 novembre dernier, alors que je circule tranquillement en voiture (assurée MAAF) avec mon fils et mon beau-fils dans une petite commune des Hautes-Pyrénées, un monsieur qui arrivait à grande vitesse grille un stop et nous percute violemment.
Après plusieurs tête-à-queue, je me retourne vite pour vérifier que mon beau-fils assis à l’avant à côté de moi et Gabriel bien attaché dans son siège auto à l’arrière, vont bien. En effet, l’autre véhicule nous a percuté sur la face latérale droite arrière de ma voiture, au niveau de l’emplacement de mon fils. Malgré mes supplications, Gabriel ne me répond pas. Il reste inconscient pendant 5 longues minutes. Je vois qu’il saigne à côté de l’oeil droit. Je prends pour son pouls pour savoir s’il est toujours avec moi et heureusement je le sens. Mon beau-fils, paniqué, m’annonce qu’il téléphone à son père mais qu’il ne répond pas. Je lui demande de raccrocher et d’appeler le 15. Il me tend son téléphone pour les appeler moi-même car, parmi les curieux à l’extérieur sur le trottoir, personne n’a eu l’idée de leur téléphoner. A l’autre bout de la ligne, on m’assure qu’on m’envoie rapidement une ambulance des pompiers.
Gabriel commence ensuite à reprendre un peu connaissance mais tient des propos totalement incohérents et se met à vomir.
Les pompiers n’arrivent toujours pas. Ils mettront environ 15mn pour arriver après mon appel. Mon compagnon arrive le premier.
Finalement, gendarmes et pompiers arrivent en même temps. Gabriel et moi sommes pris en charges dans une ambulance chacun. Les gendarmes quant à eux s’occupent de constater l’accident et de ramasser les véhicules.
Gabriel et moi nous retrouvons aux urgences. Lui pour un traumatisme crânien aggravé de vomissements et une blessure à l’oeil, moi pour un traumatisme lombaire et cervical. Après radios, scanners et oscultations, je peux quitter les urgences avec 5 jours d’ITT et une semaine d’arrêt de travail, mais Gabriel est transféré en pédiatrie jusqu’au lendemain soir. La pédiatre nous met en garde qu’il va falloir être très vigilents avec Gabriel car un risque d’hémorragie cérébral est toujours présent. Après ses 3 jours d’ITT, il peut retourner à l’école mais au moindre signe étrange, il faudra retourner rapidement aux urgences.
La galère commence
Le surlendemain de l’accident, lundi 25 novembre, je commence à m’occuper de la partie administrative de l’accident. Mon téléphone ne se rallumant plus depuis le choc, j’utilise le portable de mon compagnon.
Je commence par téléphoner à la gendarmerie qui s’est occupée de nous pour leur demander où a été remorqué mon véhicule. Je discute un peu avec la gendarme en charge de mon dossier qui m’apprend que, compte tenu des blessures de Gabriel, l’accident va basculer en Procédure Judiciaire, il n’y aura donc pas de constat classique.
J’appelle ensuite mon assurance, la MAAF, pour leur déclarer mon accident, les informer du lieu où mon véhicule a été remorqué et de la gendarmerie qui s’occupe de la Procédure. Etant toujours dans le département de l’accident et toujours pas rentrée chez moi, mon Papa se rend dans notre agence MAAF pour leur apporter tous les papiers en notre possession.
Toute la matinée passe à ça et à la prise de rendez-vous médicaux pour le suivi de Gabriel.
L’après-midi, mon compagnon a posé sa demie-journée pour pouvoir me ramener chez moi, à défaut de véhicule. L’assistance de la MAAF me téléphone pour me redemander tout un tas d’informations et me demander d’aller constater les dégâts de mon véhicule au garage. Je suis assez étonnée de cette demande, mais je choisis de m’y rendre pour également récupérer mes effets personnels restés dans ma voiture.
Je passe mon après-midi entière au téléphone avec différents services de la MAAF. Puisque je téléphone avec un autre portable que le mien, à chaque nouvel interlocuteur, je dois réexpliquer que je suis moi-même, que je ne déclare pas de nouvel accident sur le véhicule de mon compagnon (et ça, c’est très compliqué à faire comprendre, semble-t-il). On me demande de détailler les dommages sur ma voiture. Je réponds que je ne suis pas experte, ni mécanicienne auto, mais étrangement, les gens de chez MAAF ne souhaitent pas parler avec le professionnel à côté de moi…
Après toute cette comédie grotesque, je finis par demander comment je vais pouvoir me déplacer maintenant et si l’assurance peut me prêter un véhicule. Réponse : PAS DE CONSTAT, PAS D’AIDE.
Epuisée d’être baladée de services en services et de perdre de longues minutes à chaque fois à justifier que je n’appelle pas pour mon compagnon mais bien pour moi, je finis par me rendre à mon travail et à emprunter leur ligne fixe.
J’explique à plusieurs conseillers que je suis la victime d’un accident, que le monsieur qui nous est rentré dedans a reconnu les faits, qu’une procédure judiciaire est ouverte, que mon fils a été gravement blessé, que j’ai besoin d’un véhicule pour amener mon fils à ses rdv médicaux et pour ma vie de tous les jours. Mais la réponse est toujours la même, et même teintée de moquerie de la part des conseillers, qui se fichent royalement de ma situation. Sans constat, rien ne les assure que je ne suis pas responsable de l’accident, et, d’après leurs dires, une procédure judiciaire prend en moyenne 4 à 5 mois, alors bon courage !
En fin de journée, je suis à bout de forces et à bout de nerfs, je finis par éclater en sanglots au téléphone face à la énième conseillère froide comme un mur de prison. Alors, énervée, elle me répond que ça ne sert à rien de pleurer, qu’elle va faire un geste exceptionnel en me prêtant un véhicule 1 semaine et que je devrais déjà être bien contente.
Epuisée, je ne bataille pas plus et me dépêche de rejoindre l’agence de location de voiture avant sa fermeture.
La MAAF confirme son manque total de professionnalisme
Le mardi, de retour chez moi, je dépose Gabriel à l’école après avoir donné toutes les recommandations nécessaires à sa directrice et à sa maîtresse.
Etant donné le fiasco total de la journée d’hier au téléphone avec la MAAF, mon père choisit de m’accompagner dans notre agence pour pouvoir parler en face à face avec un conseiller et espérer que cette fois, quelqu’un allait comprendre l’absurdité de la situation.
Après avoir attendu notre tour, un conseiller nous reçoit dans un bureau en open-space et nous répond assez rapidement qu’il ne peut rien faire pour nous. C’est uniquement le standard chargé des sinistres qui peut faire quelque chose pour moi.
J’éclate de nouveau en sanglots. Je lui explique en larmes que j’ai passé quasiment LA JOURNEE ENTIERE de la veille au téléphone, que rien n’a vraiment avancé et que j’ai vraiment besoin d’aide.
Le fait qu’il nous recevait dans un bureau ouvert sur la salle d’attente et que tous les autres clients MAAF assistaient à ce spectacle a du motiver sa proposition de rappeler le service concerné avec lui, depuis son téléphone. Et là, rebelote… Une conseillère “CHARMANTE” écoute mon récit et finit par me répondre “eh ben ? qu’est-ce que vous voulez d’autre ? on a déjà remorqué votre véhicule de l’autoroute c’est déjà bien !”. Les yeux écarquillés (même si elles ne les voient pas), je réponds “mais je n’étais pas sur l’autoroute !”. Eclat de rire moqueur à l’autre bout du fil puis “non mais je rêve, vous ne vous souvenez même pas qu’on vous a remorqué sur l’autoroute ?! c’est grave là”. J’insiste que je n’étais pas sur autoroute, mais dans une petite rue résidentielle à 50km lorsque j’ai eu mon accident et que c’est la gendarmerie qui s’est occupé d’appeler un remorqueur. Réponse “bah c’est pareil, et vous n’aurez rien de plus tant que vous ne nous fournirez pas le constat”. Je comprends que cette dame ne veut quant à elle rien comprendre et j’abandonne en redonnant le combiné à mon conseiller MAAF. Celui-ci admet que les personnes au bout du fil manque d’empathie… mais ne me propose rien de plus. Je rappelle alors la gendarmerie et obtient le numéro de procédure que je communique à mon conseiller, avec la plaque d’immatriculation de l’autre véhicule (qui est assuré MAAF lui aussi !). Mon conseiller me dit qu’il n’a pas vraiment le droit mais qu’il va regarder dans le dossier de l’autre conducteur s’il a déclaré son accident. Et oui, il a déclaré l’accident en racontant la même version que la mienne. Le conseiller, peut-être pour me faire partir et éviter la mauvaise publicité (puisque tous les autres clients continuaient à écouter la scène), m’assure qu’avec toutes ces informations mon dossier va pouvoir avancer et qu’une personne chargée des sinistres va contacter immédiatement la gendarmerie. Je repars donc pleine d’espoir.
Un petit espoir…
Je passe la semaine à remplir des papiers, me rendre à des visites médicales, répondre à des questions de la gendarmerie, gérer le remorquage de mon véhicule dans le garage où je l’ai acheté (car ma voiture est en leasing), …
Je me convaincs que je dois juste être un peu patiente, que les administrations ne sont jamais très rapides, mais que tout va finir par se décanter dans les jours suivants.
Le lundi 2 décembre, un peu plus d’une semaine après l’accident, est le jour où je dois rendre mon véhicule de prêt. L’employé de l’agence de location me dit que l’assurance se doit de me laisser le bénéfice de mon véhicule de prêt tant que mon véhicule n’est pas en état de rouler, et me motive à les rappeler et à leur faire mauvaise presse.
Avec un noeud à la gorge, je recompose le numéro de téléphone chargé des sinistres de la MAAF et je tombe sur un monsieur à qui je réexplique toute l’histoire. C’est sans mentir la première personne de la MAAF à m’avoir admit que toute cette histoire était complètement folle. Il a repris tout mon dossier avec moi en me disant qu’il y avait d’énormes manquements, que de nombreuses informations que j’avais pourtant déjà données étaient absentes du dossier et qui m’a confirmé que rien n’avait été fait depuis mon dernier contact. En lui redonnant la plaque d’immatriculation de l’autre véhicule, il m’a expliqué qu’il était très facile de mettre en parallèle nos 2 déclarations et qu’il m’ouvrait enfin tous mes droits. Il m’a gentiment demandé quel était mon besoin le plus urgent. Je lui ai répondu que j’avais besoin de garder mon véhicule de prêt pour aller travailler. Il m’a expliqué qu’il s’occupait de tout pour prolonger ma location d’une semaine pour laisser le temps à l’expert de passer mais que je pourrais conserver ce véhicule jusqu’à ce que ma voiture soit réparée. Je pense l’avoir remercié une dizaine de fois, ça faisait tellement du bien d’être entendue et un peu aidée. Lui m’a répondu qu’il ne faisait que son travail. Peut-être, mais il est bien le seul et c’est assez pour être remercié !
Le cauchemar recommence…
J’ai donc laissé s’écouler une semaine de plus en répondant aux demandes régulières de documents par l’expert, en commençant mon suivi psychologique et en me rendant à ma convocation à la gendarmerie pour témoigner, renseigner des dégâts physiques de l’accident et déclarer les dégâts matériels (le siège auto qui a bien protégé Gabriel et mon téléphone).
Le lundi 9 décembre, dernier jour pour rendre mon véhicule de prêt, comme l’expert n’était toujours pas passé voir ma voiture, je me décide à rappeler la ligne des sinistres pour faire prolonger ma location, pensant qu’il ne s’agissait que d’une formalité. J’étais au travail et j’ai essayé à plusieurs reprises de les joindre mais sans succès. A 17H en entendant le message vocal qui annonce que le service est fermé, je suis dégoutée et appelle mon garage auto qui me propose de me prêter une voiture 2 jours plus tard et ce jusqu’au 21 décembre.
Le soir même je ramène mon véhicule de prêt au loueur qui ne comprend pas de me voir déjà lui rendre les clefs et me répond qu’il ne conseillera à personne de s’assurer à la MAAF car il n’a jamais entendu une histoire t’elle que la mienne.
Pour pouvoir rentrer chez moi et me rendre à mon travail, et en attendant de récupérer le véhicule de courtoisie de mon garage le surlendemain, j’emprunte la voiture de mes parents. Heureusement que j’ai des proches sur qui je peux compter.
Le jeudi 12 décembre, à mon travail, je reçois enfin un appel de l’expert qui m’informe être passé voir mon véhicule, que celui-ci est gravement endommagé et nécessite plus de 6000€ de travaux. Il me demande de lui transmettre mon contrat de leasing pour décider si mon véhicule est économiquement réparable ou non. Il m’explique également qu’une procédure VGE (Véhicule Gravement Endommagé) est engagée à la Préfecture sur ma carte grise et que malgré les réparations, il reste envisageable que ma voiture ne puisse quand même plus rouler…
Je profite du week-end pour lui transmettre tous les documents demandés et lui écrire par mail toutes mes inquiétudes. En effet, avec cette procédure engagée contre ma voiture, il me sera dorénavant impossible de revendre mon véhicule (que j’ai acheté neuf au mois de février dernier) avant la fin du leasing sans en informer le possible acheteur. Et qui voudrait acheter un véhicule qui a été gravement endommagé ?
Avec le traumatisme de l’accident, Gabriel a peur de remonter dans ma Fiat 500 et j’envisageais de revendre vite mon véhicule pour acheter une voiture un peu plus grosse et rassurante.
Pas de nouvelles, mauvaises nouvelles…
Ce mercredi 18 décembre, sans aucune réponse ni nouvelle de l’expert, et voyant la date fatidique du 21 s’approcher (date où je dois DE NOUVEAU rendre le véhicule qu’on m’a prêté), je décide de re-téléphoner aux Sinistres de la MAAF. Je comprends vite que le monsieur compétent de la dernière fois est bien le seul du service à savoir travailler et avoir un minimum d’empathie et d’humanité… Je tombe donc (après plusieurs appels sans succès), sur une dame totalement désagréable qui m’explique que je n’ai rien à leur réclamer DU TOUT puisque j’ai choisi un réparateur moi-même. Je réponds que je n’ai rien choisi, que j’ai juste informé au moment de la déclaration d’accident que je n’étais pas la propriétaire du véhicule et que l’assurance devait donc voir avec mon concessionnaire où faire réparer ma voiture, et que moi je m’en fichais.
Pour cette dame c’est sensiblement la même chose, donc je n’ai rien à réclamer. Si j’ai besoin d’un véhicule, je dois voir ça avec mon garage mais ne plus rien leur demander à eux….
J’abandonne donc et décide de me déplacer chez mon concessionnaire. J’apprends sur place que je peux garder le véhicule de courtoisie jusqu’à la fin des travaux sur mon véhicule. Des travaux sur mon véhicule ?!?
Je marque un temps d’arrêt, je pensais bêtement que sans réponse de l’expert, celui-ci devait réfléchir aux différentes possibilités : réparer ma voiture ou la déclarer épave ? et qu’il reviendrait vers moi pour expliquer sa décision. Mais non… L’expert a transmis l’ordre au garage de démarrer les travaux sur ma Fiat 500 sans m’en informer, sans même répondre à mes inquiétudes.
Coupable d’être victime d’un accident ?
Donc pour résumer toute la situation, quand on est victime d’un accident de la route :
- on doit passer des journées entières à se battre pour obtenir presque rien
- avancer tous les frais médicaux
- n’espérer aucune indemnisation avant 4 à 5 mois
- accepter d’avoir eu un véhicule neuf (j’ai acheté ma voiture en février 2019) et avoir quelques mois plus tard un véhicule estampillé “gravement endommagé” impossible à revendre
Mais quand est-on juste une victime ? Quand est-on juste un assuré ?
Si je vous raconte tout ça aujourd’hui c’est parce que j’ai besoin de votre aide.
Si vous avez vous-même connu ce genre de mésaventure et que vous avez des conseils à m’apporter, je vous remercie de mes les donner en commentaire ci-dessous, ou par mail.
Si vous êtes juriste ou avocat et que vous pouvez m’indiquer si toute cette histoire est légale et si je n’ai pas le droit à davantage.
Si vous voulez juste donner un écho à mon histoire pour qu’elle fasse peut être réagir des personnes plus haut placées à la MAAF pour que ces conseillers inhumains ne parlent plus de la sorte à personne dans le futur, merci de partager mon billet.
Merci d’avance à tous, et merci encore pour tous vos petits mots ici ou là pour Gabriel et moi.
Pour le moment, Gabriel continue de se remettre tranquillement et moi je continue mes séances de kiné.



Juste un mot : lamentable…
je ne vais malheureusement pas pouvoir vous aider… de mon côté un chauffard a percuté mes 2 véhicules à l’arrêt une nuit. Un des véhicules a été déclaré épave et malgré le fait d’être assuré tout risque je n’ai pas eu de véhicule de prêt… grrrrrr
Bon courage
C’est quand même complètement fou d’être assuré mais de n’avoir le droit à rien.
Merci beaucoup pour ton message <3
Mais cette histoire…… courage à toi bisous
Merci Maud <3
Eh ben
Zéro tracas zéro blabla avec la maff c’est plutôt zéro écoute zéro travail zéro gentillesse
J’espère que Gabriel et toi allaient mieux
J’avais une 500 comme toi et maintenant je suis passée à la 500 L
Mais j’adorais ma 500 après je n’ai pas eu d’accident avec mais je me souviens d’un accident avec mes parents c’était la même chose que toi un refus de stop et des têtes à queue malgré que ce soit une 405 j’étais quand même pas très rassurée et nous n’avions pas été blessé…
Je te souhaite beaucoup de courage
Tiens nous au courant
Moi je suis surtout traumatisée d’avoir vu Gabriel inconscient plus que de l’accident en lui-même, mais je ne suis plus du tout tranquille au volant, je sursaute tout le temps, j’ai peur de tout.
Merci beaucoup pour ton message <3
Je tenterai UFC Que Choisir, pour le prix d’un abonnement à leur association, tu auras tous les conseils juridiques nécessaires. Bon courage !!!
Merci Isabelle, je vais tenter tu as raison !
C’est vraiment dingue cette histoire. Jamais la Maaf ! Je n’ai aucun moyen de t’aider, mais je t’envois juste de douces pensées de réconfort. Ne lâche rien ! Quand on n’est pas responsable d’un accident, on doit être indemnisé. Mais ce qui ne doit pas les arranger c’est que le responsable soit aussi chez eux car normalement, une assurance se retourne contre celle de l’autre partie pour se faire rembourser… Et là, c’est tout pour leur pomme. Et tous ces gens inhumains…une honte.
Courage !
Merci beaucoup pour ton message, c’est adorable <3
bonjour , quelle histoire et surtout quel traumatisme . C’est be^te à dire mais j’écoute RTL et le matin Julien COURBET aide les personnes en conflit pour pleins de raisons . De plus , je pense que la MAAF a une direction générale . Ne pas hésiter à leur écrire en recommandé . Il y a des sites d’avocats ou de conseils gratuits pour voir la démarche à suivre . Je peux éssayer de cherchersi vous avez besoin . BON COURAGE
Merci Nadine, mes parents aussi m’ont suggéré Julien Courbet mais je me dis toujours qu’il y a des personnes qui doivent en avoir plus besoin que moi, alors je n’ose pas.
Je vais essayer d’écrire à la direction de la MAAF comme vous me l’avez conseillé. Je les ai mentionné sur Facebook déjà, on verra si ça les fait un peu bouger.
Affolant ton histoire. J’ai eu un accident le 29/10 cette année ma voiture a été classe épave
. J’ai été remboursé de la valeur de la voiture en moins d’1 mois et j’ai racheté une nouvelle voiture. Je suis à la macif. J’ai passé un peu de temps au téléphone mais comparée à toi je m’estime heureuse. Le seul truc qui était chiant pour moi c’est que jetait victime et pendant le laps de temps que je cherchais une voiture Max 3 semaines l’assurance ne me prêtait pas de véhicule. Heureusement on a 3 voitures à la maison mais bon c’est quand même pas normal. J’allais bossait et hop un camion grillé le stop
Bon courage en tout cas pour la suite
Merci pour ton message Sophie, je sais que toi aussi tu as galéré dernièrement.
Que tu aies une seule ou 10 voitures, ça ne change rien ! Quand on paye pour être assuré, j’estime qu’on a le droit de bénéficier d’une assurance…
C’est complètement fou !
Concernant l indemnisation je pense que ça prendra davantage 1 ou 2 ans . Tu seras convoquée vers un médecin expert, ton fils aussi … mais ça va prendre très très longtemps
J’ose espérer que ça ira plus vite pour ta voiture (normalement oui )
Quand à la procédure pénale c est extrêmement long et je suis du même avis qu ezabel si tu n as pas de protection juridique cotise auprès d UFC que choisir .
Beaucoup de courage
En fait, j’ai une protection juridique MAIS dans mon contrat MAAF…
Je vais tenter quand même on verra bien.
Merci beaucoup pour ton message
Quelle histoire de fou…
Pour ma part toujours assurée à la MAAF, j’en étais plutôt contente jusqu’à être victime d’une tentative d’effraction. Je rentre tard, mon bébé fiévreux dans les bras et trouve ma porte… sans serrure. Heureusement ils n’avaient pas pu rentrer, mais s’en sont ensuivis de longs palabres avec la MAAF, une serrure provisoire, qui a duré… des mois a être baladée, à ne jamais avoir personne ou devoir tout reprendre. Finalement serrure définitive. Moins d’un an après, elle coince et fait des siennes, je décide de faire jouer la garantie, la MAAF rouvre un sinistre, le serrurier envoyé par la MAAF avait mal travaillé de l’aveu même de son collègue revenu.
Quelques mois plus tard, fuite d’eau chez mon voisin du dessus, les travaux sont faits rapidement après que mon voisin ait fini par laisser l’expert rentrer chez lui et constater que j’étais bien victime…
Résultat en fin d’année : trop de sinistres, la MAAF me dit au revoir et me laisse un mois pour me retourner.
Bizarrement, c’est cette année que j’avais passé ma voiture au tiers, ayant toujours été tous risques, trop de sinistres, je n’étais plus assez rentable sans doute ! J’ai tout résilié… Chez eux, mieux vaut ne pas être victime, j’imagine même pas quand on est coupable !
Bon courage à toi, toute mon empathie et j’espère que Gabriel va mieux, j’imagine le choc, on aurait juste besoin d’être entendu et compris dans ces cas !
Non mais ton histoire est complètement dingue à toi aussi ! On te met à la porte de l’assurance parce que tu as payé pour un service que tu utilises ? Je rêve ?!
Je suis choquée de toutes ces histoires que je lis en commentaires ici, sur Facebook ou en messages privés. Comment les assurances (et particulièrement MAAF dans ce cas-ci) peuvent manquer autant à leurs devoirs et autant à leur humanité ? Et pire qu’on les laisse faire en toute impunité !
J’espère que tu vas mieux car tu as du être mal quand tu as découvert ta serrure forcée.
Merci beaucoup pour ton message <3
Bonjour victime d un accident de la route en 1988
6 mois d hôpital et 4ans 1/2 de rééducation.
Je sais que mes parents ont vraiment galéré avec mon assurance. L accident doit être déclaré dans les 48h, forcément étant entre la vie et la mort mes parents ont eu autre chose à penser, seulement passé le délai de 48h l assurance n a rien voulu entendre. Plus assurée…
Un avocat spécialisé dans les accidents de la route
C’est la solution que mes parents ont trouvé et c’est la meilleur qu ils aient pu faire.
J ai perdu mon travail (car un salarié en tant normal ne vaut pas grand grand-chose mais handicapé il ne vaut plus rien…mots que j ai reçu en pleine face de mon employeur)
Bref généralement les choses s enchaînent comme j ai pu lire dans votre texte.
Ne pas baisser les bras, se battre pour vos droits.
Je n irais jamais à la Maaf c’est certain. Je vous souhaite beaucoup de courage.
Je me dis que moi c’est il y a 30 ans …mais c’est toujours la même chose apparemment.
Prenez soin de vous de votre famille.
Une histoire complètement folle encore plus que nous sommes aussi à la MAAF. Et pourtant malgré un accident qui a détruit l’avant de notre seconde voiture, tout c’est bien déroulé pour nous. Je pense que tout c’est mal imbriqué avec cette histoire de constat et de prise en charge direct à l’hôpital. C’est complètement fou ce genre de réponse de leur part ! J’ai partagé ton histoire comme témoignage.
Et je ne peux que comprendre ton inquiétude concernant ton fils, lorsque j’ai eu l’accident mon fils était à l’arrière, il avait 4 ans mais n’a rien eu.
Bonjour,
Je n’ai pas eu d’accidents, mais me souviens d’un conseil donné par un pro, concernant le côté “corporel”.
En effet, si des expertises concernant votre état de santé sont nécessaires, il peut être judicieux de passer par des experts non désignés par votre assurance, ou demandés une contre expertise ( soit de vous même, soit par un expert conseil). Après cela dépend aussi des séquelles de l’accident ( c’est un conseil que l’on m’avait donné pour des accidents très graves), mais cela peut être une alternative.
Pour le conseil juridique, certaines communes en propose gratuitement, sinon peut être du côté des maisons des avocats s’il en existe là où vous habitez.
Bon courage, et bon rétablissement.
Isabelle
Lettres recommandées sur lettres recommandées, 30 millions de consommateurs, avocat … il n’y a que ça à faire s’ils font la sourde oreille. Je te souhaite beaucoup de courage.
Et puis la mauvaise presse sur le net peut toujours aider, je vais partager ton article.
Ils sont honteux ! J’espère que ça va vite s’arranger. Plein de courage
C’est juste lamentable. Courage !!!
J’avoue que je trouve cela lamentable mais pas représentatif (et je ne bosse pas à la Maf), mon compagnon qui y est assuré, a été l’an passé percuté par un camion qui lui a fait faire un tête à queue, s’est enfui le laissant coincé contre le mur de séparation d’une deux voies très très empruntée à cette heure là, sans possibilité de sortir de la voiture (même les gendarmes arrivés sur place ont failli se faire percuté malgré la signalisation).
Tout a été pris en charge, il a un contrat qui prend en charge le véhicule de prêt qu’il a eu jusqu’à ce que la voiture soit réparée (et ça a duré un moment), l’expert est passé le lendemain de l’accident là où nous avions fait déposé le véhicule et mon compagne a été dédommagé par la caisse de secours aux victimes (puisque le camion avait fuit et plainte déposée).
Je crois que malheureusement il y a des incompétents un peu partout et sur les plateaux peut etre encore plus…
Mon compagnon a gardé une angoisse très longtemps et s’est fait aidé car ce type d’accident et celui que vous avez subi sont traumatissants.
Bon courage
Bien sûr, il y a de tout partout… Mais je dois avouer que pour le moment, 90% des gens que je cotoie de près ou de loin chez eux sont totalement incompétents et désagréables.
Bon courage à vous 2 aussi et merci pour ton message
Je vais partager ton histoire. C’est à pleurer. Bon rétablissement à Gabriel et à toi.
Merci beaucoup
My god je suis horrifiée de lire cette histoire. C’est honteux. Heureusement que le gars pressé et inconscient est à la même assurance que toi. Mine de rien cela t’a aidé.
J’espère que tu trouveras l’aide juridique nécessaire.
J’aimerais croire que ton histoire aurait été differente si tu avais été chez Axa ou la Macif mais je suis sûre que chaque assurance a ses dossiers pourris ainsi.
Mais suis choquée du nombre de personnes que tu as eu sans aucune empathie.
J’espère que ton petit Gabriel sera aidé psychologiquement pour surmonter sa peur et pour toi aussi.
Prenez soin de vous.
Malheureusement, après m’avoir fait miroité que j’avais le droit à une protection juridique, on vient de m’apprendre que ce n’était plus le cas… Et pas ce genre de service non plus sur ma carte bleue…
Je vais quand même payer un consultation chez un avocat, ça devient nécessaire et urgent.
Nous sommes à la GMF et ils sont très competents. Je vous invite à changer rapidement.
Lorsque toute cette histoire sera terminée, je changerai d’assurances tout comme ma famille et amis
Avec la MAAF un des principaux problèmes est le manque de cohérence entre les réponses faites sur les différentes plate-formes!!
Je pense que la meilleure solution est de se rendre à l’agence et de palabrer vigoureusement.. parfois avec un résultat, parfois pas.. J’ai aussi répondu, une certaines année, à un questionnaire de satisfaction et.. mes réponses ont fait mouche.. la responsable de mon agence locale m’a contactée pour me questionner sur mon mécontentement… Mais avec le temps, le problème avait été réglé..
Je pense qu’il y a beaucoup d’incompétents qui répondent selon leur humeur ou selon le vent… Je pense aussi qu’il n’y a aucune empathie pour les victimes, et que dans le meilleur des cas, les conseillés cochent des cases sur leur ordinateur… sans se tromper..
MAIS, il faut le dire : un pneu de camping-car qui éclate sur l’autoroute, et prise en charge totale et rapide pour le remorquage du véhicule et sans avoir à avancer un seul euro, sauf comme normalement, pour acheter un autre pneu que le garagiste nous a monté avec professionnalisme ! c’était notre jour de chance il faut croire ! Rendons à César ce qui lui revient !
Merci pour votre message
En effet, je suis d’accord avec vous sur tous les points : le manque de professionnalisme, de sympathie, …
Par contre, j’ai essayé de palabrer en agence et ça n’a rien fait. Tout comme le questionnaire de satisfaction négatif, toujours aucun retour !